Historiquement reclus au sein de la cellule familiale, trop longtemps ignorés des politiques sociales, les « aidants familiaux » font désormais l’objet d’une grande attention et d’une prise en compte de leur vulnérabilité.
Le processus de « désinstitutionalisation » et son corollaire de maintien à domicile tend désormais à leur attribuer un rôle majeur dans la compensation des situations de polyhandicap.
Que cette situation soit subie ou choisie, elle engage une relation étroite, souvent intime, entre l‘enfant, l’adulte polyhandicapé et son, ses aidants.
Frein ou levier au développement de l’autonomie, de la communication élargie, de la scolarisation, quelles sont dans ces conditions les moyens à aménager pour garantir les meilleures modales de développement d’un projet personnalisé pour la personne en situation de dépendance extrême ?
Comment les aidants familiaux et les aidants professionnels, forts de leurs « savoirs » propres peuvent-ils établir les meilleures conditions d’observation et de coordination de leurs actions respectives ?
Quelles relations d’aide peuvent être mises en place pour prévenir l’épuisement, soutenir les actions engagées et préciser les rôles propres de ces intervenants ?
Cette journée sera l’occasion d’une réflexion partagée sur la situation des aidants familiaux et, à partir d’analyses et de témoignages, de poser les principes et conditions optimales pour assurer le développement de projets consentis et coordonnés entre l’ensemble des acteurs familiaux et professionnels.